Auditeurs:
Meilleurs auditeurs :
Radio Funk Channel
DJ Tarek From Paris incarne une figure incontournable de la scène funk, soul et disco parisienne depuis plus de trente ans.
Passé par les ondes de Radios parisiennes en 1990, devenu producteur avec Silverside Prod et fondateur de Funky Pearls, cet artiste français a construit une discographie impressionnante (plus de 2694 volumes de la série Funky Pearls, collaborations Universal Music, productions indépendantes) tout en accumulant une réputation de curateur musical hors pair.
DJ Tarek a eu l’honneur d’accueillir en première partie d’événements prestigieux des légendes internationales du soul et funk : Jean Carn (Philadelphia International Records), Lew Kirton, Glenn Jones, Shirley Jones des Jones Girls, Delegation, Fat Larry’s Band, Garfield Fleming et Rick Bailey.
Son approche reste fidèle à une philosophie simple mais profonde : sélectionner, mixer, transmettrer.
Cet article explore le parcours, la vision artistique et l’héritage de celui qui incarne la continuité du groove authentique en France.
Table of Contents
ToggleDJ Tarek From Paris n’a jamais été un adepte des mots savants ou des théories complexes.
Sa philosophie tient en trois mots : simple, funky, authentique.
Depuis ses débuts à Radio à la fin des années 1980-1990, il a constamment préféré la sélection pointue aux discours marketing, les vinyles rares aux tubes commerciaux, les transitions fluides à la surenchère d’effets sonores.
Cette simplicité affichée cache en réalité une profondeur musicale remarquable : la connaissance encyclopédique du funk, de la soul et du disco années 70-80, une technique de mix impeccable développée sur les platines parisiens, une oreille infaillible pour détecter les pépites oubliées.
Les passionnés de musique funk-soul-disco l’appellent respectueusement « l’iconographe du groove parisien ».
Les programmateurs radio le reconnaissent comme un pédagogue capable de transformer un auditeur lambda en digger passionné.
Les jeunes DJs qui émergent sur Mixcloud ou SoundCloud citent souvent ses sélections comme inspirations directes.
Tarek incarne une forme rare dans le hip-hop contemporain : le DJ curateur, celui qui place la musique avant le spectacle, le patrimoine avant la mode.
La carrière de DJ Tarek s’inscrit dans une temporalité précise qui mérite d’être soulignée.
Il démarre au début des années 1990, une période charnière pour la radio française : fin de la domination de Europe 1 et France Inter, émergence des radios libres, début de la décentralisation de la production musicale.
À cette époque, Paris grouille de DJs, mais peu ont cette obsession du groove funk.
Tarek se distingue immédiatement par son amour viscéral pour les standards soul de Philadelphie, les grooves syncopés du funk des années 70, la douceur de la soul moderne des années 80.
Trois décennies plus tard, en 2025, DJ Tarek continue de créer, de programmer, de transmettre.
Mais ses 30 ans de carrière ne sont pas marqués par le même épuisement que chez d’autres artistes.
Au contraire : il semble rajeunir à chaque nouveau projet, se réinventant à travers Radiofunk.radio, restant connecté aux jeunes diggers tout en conservant l’intégrité de ses choix musicaux.
C’est rare.
C’est précieux.
La trajectoire de DJ Tarek s’accélère vraiment à la Radio, basé à Paris qui, à la fin des années 1980 et début des années 1990, était devenue un repaire pour les DJs funk et soul parisiens.
Ne ressemblait pas aux radios commerciales de l’époque.
C’était un laboratoire, un espace d’expérimentation où les puristes pouvaient enfin respirer.
Contrairement aux formats rigides d’Europe 1 ou de NRJ, Voltage FM laissait ses DJs construire des narratives musicales, mélanger les styles, prendre des risques.
C’est là que ses Megamix vont cristalliser la réputation de DJ Tarek.
Ces megamix étaient des productions mythiques : 45 minutes à une heure de sélections enchaînées, sans pub, sans parole, juste la musique et l’art du mélange.
Tarek y a acquis sa technique, son écoute critique, son courage artistique.
Chaque émission le poussait à aller plus loin dans les archives, à découvrir des B-sides oubliées, à créer des transitions inédites.
Dès ses débuts à la radio, DJ Tarek se lie d’amitié avec les musiciens soul et funk qui passaient par Paris.
Contrairement aux DJs qui gardent leurs distances, Tarek a toujours eu la vertu d’écouter, d’apprendre directement auprès des sources.
Il s’est assis en backstage avec des musiciens de Philadelphia International Records, il a écouté les anecdotes d’anciens danseurs de New York, il a étudié les techniques de mix des pionniers parisiens.
Ces rencontres ne se limitent pas à des poignées de main polies.
Elles deviennent des collaborations vivantes.
DJ Tarek n’invite pas juste des artistes pour faire du spectaculaire ; il les programme en sachant qu’ils apporteront une perspectiva légitime sur la musique qu’il joue.
Cette approche respectueuse du musicien/artiste invité va marquer profondément son éthique : la musique d’abord, le commerce après.
Au début des années 1990, DJ Tarek fait un choix décisif : quitter un univers conventionnel (emploi régulier, stabilité) pour embrasser pleinement le métier de DJ professionnel.
Ce n’est pas rien. En 1990-1991, être DJ n’était pas encore un « rêve acceptable » en France.
C’était un métier marginal, mal payé, sans prestige social.
Les parents horrifiés, les copains dubitatifs, les prospects clients hésitants.
Mais DJ Tarek voit plus loin.
Il pressent que la radio funk/soul/disco va avoir besoin de passeurs comme lui.
Il va investir dans des platines de qualité, dans la construction d’une discothèque de vinyles rares, dans l’apprentissage des techniques de production.
Cette décision lui coûtera probablement des années de précarité, mais elle va façonner définitivement son identité.
Tarek devient professionnel par passion, non par nécessité commerciale.
La technique de mix de DJ Tarek n’a rien à voir avec le turntablism spectaculaire ou le scratching acrobatique en vogue depuis les années 2000.
Non.
Tarek maîtrise une forme bien plus ancienne et bien plus difficile : le blend fluide, l’art de passer d’une musique à l’autre sans rupture, en créant une narrative cohérente.
C’est une technique qu’on retrouve chez les grands DJs de fusion (Grandmaster Flash, Afrika Bambaataa, Larry Levan), mais rarement à ce niveau de pureté.
Écoutez une série de Funky Pearls : vous remarquerez immédiatement que les transitions ne sont jamais abruptes.
Tarek construit des ponts musicaux en jouant sur les tempos, les clés harmoniques, les textures des basses.
Un groove funk 100 BPM se transforme imperceptiblement en soul 90 BPM, puis en boogie disco 95 BPM, créant une flux continu qui hypnotise l’auditeur.
C’est une forme de mixing qu’on appelle « écoute invisible » : l’auditeur ne réalise pas qu’il a entendu dix artistes différents en vingt minutes, tellement la narration est fluide.
Pour passer à la vitesse supérieure, DJ Tarek fonde Silverside Prod, sa structure de production personnelle.
C’est un choix stratégique crucial.
Au lieu de rester DJ-pour-la-radio, il devient producteur.
Silverside Prod va lui permettre de :
Silverside Prod symbolise la transition de DJ Tarek d’une figure de radio à un musicien-producteur complet.
Ce n’est pas rien.
Beaucoup de DJs restent DJs, prisonniers de leur format.
Tarek a compris qu’il fallait évoluer, s’adapter aux nouveaux médias (streaming, playlist, podcast), sans perdre pour autant l’intégrité artistique.
Le style de DJ Tarek peut se résumer à trois caractéristiques :
Transitions fluides : jamais d’accroches percussives brusques, jamais de fade out/fade in classique.
Tarek crée des ponts harmoniques et temporels qui justifient chaque enchaînement.
Sélections pointues : il refuse catégoriquement les « greatest hits » ou les compilations mainstream.
Pour chaque compilation (Funky Pearls, Hip Hop Raï), il déniche des versions rares, des B-sides, des deep cuts oubliés.
Le but : donner à l’auditeur une expérience musicale qu’il ne trouvera nulle part ailleurs.
Remixes exclusifs : Tarek produit ses propres remixes, des versions « futuristes » des classiques, respectueuses de l’original mais qui apportent une dimension nouvelle.
Certains sont pressés en 500 copies vinyle, d’autres circulent en digital. Tous portent la marque Silverside Prod : qualité, authenticité, groove.
La série Funky Pearls est LA pièce maîtresse de la discographie de DJ Tarek.
Lancée au début des années 2000, elle totalise aujourd’hui plus de 2694 volumes catalogués.
Pas d’erreur typographique : 2694 mixes différents, chacun avec sa propre personnalité musicale.
Funky Pearls n’est pas une simple collection de tracks mélangées.
C’est une encyclopédie sonore vivante du funk, soul et disco.
Chaque volume explore une géographie, une décennie, une thématique : Funky Pearls « From Philly », « From Oran », « From Brooklyn ». Tarek cartographie littéralement l’univers du groove à travers ses sélections.
La reconnaissance progressive de la communauté funk/soul/disco a transformé Funky Pearls en marque de prestige.
Aujourd’hui, quand un digger parle de découvrir une pépite, il dit souvent : « Je l’ai découvert sur un Funky Pearls de DJ Tarek. »
C’est l’équivalent funk/soul de trouver une édition rare sur Discogs.
Tarek a créé une valeur culturelle et musicale incontestable.
DJ Tarek n’est jamais resté isolé dans sa tour d’ivoire parisienne.
Il a également collaboré avec des majors labels sur des projets spécifiques.
Sa collaboration la plus notable est la série Hip Hop Raï avec Universal Music, probablement publiée dans les années 2010.
Hip Hop Raï Vol. 1 et Vol. 2 marquent une expansion importante du spectre musical de Tarek.
Au lieu de rester strictement funk-soul-disco, il se projette vers les métissages urbains français : fusion du raï traditionnel maghrébin avec le hip-hop américain et le funk urbain.
C’est un mouvement naturel pour quelqu’un basé à Paris, où ces influences coexistent depuis les années 1990.
Ces collaborations Universal Music légitimisent aussi DJ Tarek auprès des structures officielles.
Ce n’est pas un « underground DJ » marginal, mais un artiste reconnu par l’industrie musicale.
Pourtant, il ne vend pas son âme : ses sélections restent pointues, ses transitions impeccables, son respect du patrimoine intact.
Parallèlement à Funky Pearls et Hip Hop Raï, DJ Tarek développe la série Funky Mix, documentée au moins en 5 volumes (Funk Mix Vol. 1, 2013 jusqu’à des volumes ultérieurs).
Cette série renouvelle son intérêt pour les fusions régionales, particulièrement la musique raï nord-africaine vue à travers un prisme soul-funk.
Funk Mix Vol. 1 (2013), par exemple, explore les croisements entre le raï algérien et la soul américaine, créant des bridges sonores entre deux mondes. Tarek ne joue pas au « expert » du funk ; il l’approche en curateur, en créateur de liens musicaux.
Les productions géographiques majeures incluent :
Chaque production géographique suit le même protocole : recherche archivale minutieuse, sélections inédites, transitions construites, respects des artistes originaux.
C’est de l’archéologie musicale produite avec amour.
Au-delà des compilations officielles, DJ Tarek produit en continu des remixes exclusifs et des bootlegs.
Ces productions ne sont pas pressées en vinyle massivement ; elles circulent souvent en digital, sur mixcloud, YouTube, Bandcamp.
Certaines sont des « DJ-only » non commercialisées, destinées exclusivement aux autres DJs.
La qualité de ces remixes est remarquable.
Tarek ne transforme pas les morceaux en des créations nouvelles (ce qu’on appelle le remix « créatif »).
Il produit des versions étendues, du re-edit respectueux de l’original, des mashup harmonieux entre plusieurs artistes.
C’est un travail humble mais très demandé dans les milieux DJ/curateur.
Chaque remix porte l’empreinte Silverside Prod : c’est-à-dire une légère amélioration sonore, un mixage respectueux, une philosophie de « moins c’est plus ».
Aujourd’hui, la discographie de DJ Tarek est dispersée sur les principales plateformes numériques :
Cette présence multi-plateforme est stratégique.
Elle permet à un public large (audiophiles Discogs, auditeurs Apple Music casualistes, DJs chercheurs Mixcloud) d’accéder à DJ Tarek à partir de leurs habitudes de consommation.
Tarek n’impose pas une plateforme unique ; il accepte que la musique circule librement.
En fondant Radiofunk.radio, DJ Tarek franchit un cap supplémentaire.
Ce n’est pas un simple stream ou une playlist ; c’est une radio complète, opérant 24h/24h, dédiée exclusivement au funk, disco et soul. C’est une décision ambitieuse dans un contexte de saturation médiatique.
Radiofunk.radio existe d’abord comme concept philosophique : créer un espace audiovisuel où le funk-soul-disco ne serait pas reléguée à des « émissions thématiques » de 2h le samedi.
Non.
C’est la programmation totale : du matin au soir, de minuit à l’aube, du funk, du soul, du disco.
C’est l’équivalent sonore d’un musée dédié à un mouvement artistique.
Le secret de Radiofunk.radio, c’est qu’elle ne repose pas sur des algorithmes de recommandation.
Pas de Spotify playlist auto-générée, pas d’IA qui suggère « parce que vous avez écouté Earth Wind & Fire ».
Non.
Chaque heure de programmation est curée manuellement par DJ Tarek et son équipe.
Cela signifie que chaque chanson a été écoutée, évaluée, placée dans une séquence narrative consciente.
Certains blocs thématiques peuvent rester les mêmes (programmation récurrente), mais d’autres changent quotidiennement.
C’est l’approche antimoderne : revenir à l’époque où les programmateurs radio écoutaient réellement ce qu’ils diffusaient.
Cette approche a un coût : temps de travail intensif, absence d’économies d’échelle, nécessité d’une team dédiquée.
Mais c’est aussi une promesse : Radiofunk.radio garantit une qualité musicale rarement trouvable ailleurs.
Pas de track « pour remplir », pas de tube commercial forcé.
Juste du groove authentique.
Funky Pearls Radio propose des émissions phares récurrentes :
L’expérience auditeur sur Radiofunk.radio est intégralement pensée.
Pas de pubs agressives (0%), pas de jingles commerciaux criards.
Juste une bande sonore, cohérente et généreuse.
C’est une radio pour ceux qui veulent être transportés musicalement, pas distraits ou sollicités à acheter quelque chose.
Radiofunk.radio est accessible via radiofunk.radio, la plateforme webradio francophone dédiée au funk.
Elle est également disponible sur les agrégateurs de podcasts et radios en ligne (Mixcloud, etc.).
Cet accès multi-canal démocratise la programmation Tarek : un auditeur parisien, un curateur montréalais et un digger tokyoïte peuvent tous se syntoniser simultanément.
Jean Carn est une figure majeure de la soul années 1970-80, particulièrement associée à Philadelphie International Records (PIR), le label légendaire de Kenneth Gamble et Leon Huff.
Elle sort son premier album en 1976, un classique du « Philly Soul » avec des morceaux comme « Free Love » (single classé #23 au US Soul chart en 1977).
Accueillir Jean Carn en première partie, c’est pour DJ Tarek une validation musicale prestigieuse.
Carn représente exactement ce qu’il célèbre : la soul chaleureuse, les arrangements raffinés, la technique vocale impeccable, l’authenticité sans compromis.
Ensemble, ils établissent un dialogue multigénérationnel : Tarek joue les classiques pour « préparer le terrain », puis Carn arrive sur scène avec l’impact vivant de son talent.
C’est de la programmation curatoriale à haut niveau.
Lew Kirton (1948-2022) était un chanteur soul caribéen basé en Barbade, avec une carrière s’étendant de 1975 à 2022.
Il a publié l’album « Just Arrived » (1980), réédité tard dans les années 1990 sous le titre « Heaven in the Afternoon ».
Kirton maîtrisait les registres soul et disco-funk : sa voix était douce, classique, inspirée par les grands crooners.
Collaborer avec Lew Kirton, c’était aussi célébrer la diaspora caribéenne du funk-soul-disco.
Kirton incarne les musiciens des Petites Antilles qui ont apporté leur saveur tropicale à l’univers soul américain.
En tant qu’amateur de fusions géographiques, DJ Tarek trouvait en Kirton un partenaire idéal pour explorer ces ponts culturels.
Glenn Jones (né 1962) est un chanteur R&B/soul majeur des années 1980-1990.
Né à Jacksonville (Floride), il commence sa carrière dans des groupes gospel avant de signer chez RCA en 1984 avec l’album « Finesse ».
Son plus grand succès est « We’ve Only Just Begun (The Romance Is Not Over) » (1987), qui atteint le #2 du US R&B chart et le #66 du US Pop chart.
D’autres hits incluent « Show Me » (#3 R&B, 1984) et « Here I Go Again » (#1 R&B, 1991).
Glenn Jones représente la « R&B sophistiquée » : musique polycorde, arrangements soyeux, voix de crooner professionnel.
Pour DJ Tarek, inviter Glenn Jones, c’est valider sa curation d’une musique soul-R&B de haute tenue.
Jones vient avec 40 ans de métier, un public fidèle, une technique vocale inattaquable.
L’impact est immédiat : Tarek joue les pépites New Jack Swing, puis Jones arrive et crée l’apothéose émotionnelle.
The Jones Girls sont un groupe vocal féminin légendaire de Philadelphie, comprenant Shirley Jones (lead vocal), Brenda Jones, et Valorie Simpson (à différentes périodes).
Signées chez Gamble & Huff’s Philadelphia International Records, elles connaissent le succès avec des hits comme « We’ve Got Plenty of Time » et « Nights Over Egypt ».
Shirley Jones est la voix distintive du groupe, reconnue pour sa capacité à naviguer les arrangements complexes tout en gardant une chaleur émotionnelle.
Le groupe représente l’excellence vocale féminine des années 1970-80.
Avoir Shirley Jones en première partie était une décision curatoriale élégante pour Tarek : cela apportait la dimension féminine sophistiquée au programme, tout en restant dans l’univers de Philadelphie International Records.
C’est deux générations de passeurs du son philly qui dialoguent.
Delegation est un groupe soul-funk britannique des années 1970-80, basé à Birmingham.
Formé par le leader Rick Bailey, ils deviennent célèbres pour des hits comme « Oh Honey » et « You and I » (1979), qui explorent les fusions entre soul britannique et funk américain.
Delegation représente l’influence britannique dans le funk-soul.
Au contraire des images de « souls singers » uniquement américains, Delegation prouve que la soul et le funk s’exportent magnifiquement.
Accueillir Delegation en première partie, c’était célébrer cette circulation transatlantique de la groovy.
Fat Larry’s Band est un groupe de funk-soul de Philadelphie, célèbre pour le hit « Zoom » (1982), une chanson devenue culte dans les univers du boogie et du funk.
Le groupe maîtrise les grooves syncopés, les arrangements de cuivres puissants, la production funk épurée.
« Zoom » est un morceau fondamental dans l’univers que DJ Tarek célèbre.
C’est un « break » reconnaissable instantanément, un groove qui a influencé générations de DJs.
Avoir Fat Larry’s Band en première partie, c’était cristalliser le lien entre le funk dansant et la curation musicale de Tarek.
Garfield Fleming est un musicien soul-funk moins médiatisé mais hautement respecté.
Il a des connexions avec The Delfonics, le groupe vocal culte de Philadelphie connu pour des ballades comme « La La Means I Love You ».
Fleming apporte une authenticité vintage, une sonorité « vieille école » du doo-wop et soul.
Plus que quiconque, Fleming incarne ce que DJ Tarek appelle les « pépites oubliées ».
Ce n’est pas une mega-star, mais un musicien de grande qualité qui mérite la reconnaissance.
L’inviter en première partie était aussi un acte de curatoriat : donner une plateforme à un artiste mérité mais trop souvent overlooké.
Rick Bailey est le leader vocal fondateur de Delegation, méritant une mention spéciale pour son rôle critique dans l’export de la soul-funk britannique.
Sa voix chaleureuse, son charisme sur scène et sa compréhension intuitive des grooves en font un musicien complet.
Rick Bailey incarne aussi les connexions internationales de DJ Tarek : il n’est pas obsédé par la pureté « soul-funk americana », mais reconnaît que le meilleur groove circule librement au-delà des frontières.
Delegation et Rick Bailey représentent cette ouverture.
DJ Tarek n’est pas juste un mélangeur de fichiers audio.
Il est devenu un DJ officiel d’événements prestigieux, particulièrement le Flash de La Courneuve, le festival hip-hop/funk historique français.
Cette responsabilité implique de créer l’atmosphère musicale entière d’un événement : sélectionner les artistes, créer les sets de transition, gérer les énergies musicales du public.
Être DJ officiel du Flash de La Courneuve, c’est une position de prestige incontestable.
Ce festival a accueilli les plus grands artistes hip-hop, reggae, soul et funk depuis les années 1990.
Tarek est un parmi les gardiens de cette histoire.
DJ Tarek a aussi travaillé sur des défilés de mode de prestige et des showcases de dance crews.
Ces applications moins « évidentes » du funk-soul-disco montrent la transversalité de sa curation.
Ses sélections ont habillé des corps en mouvement : mannequins défilant sur des passerelles, danseurs hip-hop en freestyle, performers en studio.
C’est une forme de reconnaissance discrète mais cruciale : les créateurs de mode, les chorégraphes, les crews hip-hop font confiance à DJ Tarek pour établir la bande sonore émotionnelle de leurs univers visuels. C’est un compliment rare.
Par la force de son travail continu et sa présence sur plateformes numériques (YouTube, Mixcloud, Discogs, Apple Music), DJ Tarek a acquis une réputation internationale.
Ses mixes sont écoutés en Allemagne, au Canada, au Japon, en Australie.
Des DJs européens et nord-américains citent ses sélections comme sources d’inspiration.
Cela ne s’est pas fait par « marketing viral ». C’est juste qu’une bonne musique, bien curée, bien mixée, finit par trouver son public.
DJ Tarek en est la preuve vivante.
La dernière génération de diggers (collectionneurs-chercheurs de musique) a grandi en écoutant DJ Tarek sur SoundCloud, YouTube, Mixcloud.
Beaucoup ont découvert le funk-soul-disco par ses sélections.
Certains sont devenus DJs eux-mêmes, inspirés directement par sa philosophie : sélectionner l’authentique, chercher la pépite oubliée, mixer comme un narrateur.
Cet impact sur les jeunes générations est peut-être le plus significatif pour Tarek.
Il a créé une école non-officielle de curatoriat musical.
Des dizaines de jeunes DJs parisiens, Londoniens, marseillais adoptent ses philosophies sans même l’avoir rencontré personnellement.
Le funk est la base affective de DJ Tarek.
Musicalement, c’est un genre né à la fin des années 1960 avec James Brown et son orchestre, caractérisé par :
DJ Tarek célèbre cette essence du funk en sélectionnant des artistes comme Earth Wind & Fire, Kool & The Gang, Zapp & Roger, George Benson & Michael Jackson.
Pour lui, le funk est une philosophie de vie : « Groove ou meurt. »
La soul est la dimension émotionnelle complantaire.
Née du blues et de la musique gospel, elle ajoute au funk une profondeur sentimentale.
Les caractéristiques majeures :
DJ Tarek sélectionne les maîtres de la soul : Marvin Gaye, Aretha Franklin, Bill Withers, Boyz II Men.
Pour lui, la soul est l’antidote à l’artificialité commerciale.
Le disco est la danse consumériste des années 1970, née dans les clubs noctables de New York et Philadelphie. Caractérisé par :
Pour DJ Tarek, le disco n’est pas juste une musique rétro.
C’est l’univers émotionnel spécifique : la liberté corporelle, l’acceptation des sexualités marginalisées, l’évasion urbaine.
Disco Inferno, Donna Summer, Chic, le Baker Boys : ces artistes créent un monde.
New Jack Swing est le mouvement des années 1990 qui fusionne le hip-hop urbain, le R&B sophistiqué et le funk minimaliste.
Produit par Teddy Riley, le style est caractérisé par :
DJ Tarek maîtrise le New Jack Swing à la perfection.
Guy, Bobby Brown, Wreckx-N-Effect, Al B. Sure! : ces artistes représentent la fusion qu’il célèbre constamment.
C’est un pont entre l’Old School (funk-soul) et le nouveau (hip-hop-R&B).
Au-delà du soul-funk-disco stricto senso, DJ Tarek inclut aussi le boogie 80’s et les débuts de la house électronique.
Ces styles conservent le groove minimaliste et dansant, tout en adoptant l’électronique.
C’est l’évolution organique du funk-disco dans l’ère post-synthétiseur.
Artistes clés : Shalamar, Midnight Star, à plus tard Juan Atkins (Detroit Techno).
Finalement, DJ Tarek ne se limite pas à l’univers funk-soul-disco « pur ».
Ses productions montrent sa volonté d’élargir les horizons.
Le hip-hop français urbain, les fusions métissées : tout ce qui partage l’esprit du groove authentique trouve place dans sa programmation.
C’est un acte politique aussi : reconnaître que la beauté musicale ne connaît pas de frontières ethniques ou géographiques.
Un grooveur soul-funk parisien parlera la même langue qu’un raï algérien ou un rapper de Marseille.
C’est l’essentialisme du groove.
Pour DJ Tarek, un mix n’est pas une collection aléatoire de morceaux.
C’est une narration.
Chaque morceau raconte une histoire émotionnelle ; les enchaîner crée un récit plus large.
Par exemple, un mix pourrait débuter en énergie moyenne (funk urbain), monter en tension (soul épicée), culiner vers l’euphorie (disco déchaîné), puis se décanter vers la nostalgie (boogie 80‘s lent).
Cette narrativité impose une rigueur majeure. Chaque morceau est choisi non seulement pour sa qualité, mais aussi pour sa position temporelle et émotionnelle dans le narrative global.
C’est un art rarement reconnu chez les DJs modernes, mais qu’on retrouve chez les grands figures comme David Mancuso (Loft parties) ou Larry Levan (Paradise Garage).
DJ Tarek incarne une « bichromie intentionnelle » : il ne refuse pas la modernité (streaming, édition numérique, collaborations majeurs labels), mais il ancre constamment sa curation dans l’authenticité historique.
Il ne fait pas de « moderne remixes » des classiques ; il cherche plutôt les originaux perdus, les versions B oubliées, les pressages vinyles rares.
C’est un équilibre difficile : rester pertinent en 2025 sans renier les valeurs des années 70-90 qui l’ont formé.
Tarek l’achieve en gardant une humilité technique : utiliser les technologies modernes (streaming, édition numérique) au service d’une vision ancrée dans le passé.
Le véritable héritage de DJ Tarek, c’est cette transmission.
Il ne crée pas juste pour lui-même, mais pour léguer un patrimoine musical aux générations suivantes.
Ses 2694+ volumes de Funky Pearls ne sont pas des « hits albums » commerciaux ; ce sont des documents archivaux, des instantanés de ce qu’un curateur passionné aime en 2023, 2024, 2025.
Les jeunes DJs qui écoutent ses sélections apprennent implicitement les principes de la curation : comment évaluer une chanson au-delà de sa popularité, comment construire un arc narratif musical, comment respecter les sources tout en les recontextualiser.
Garfield Fleming, Lew Kirton, certains B-sides de Bobby Womack, des remixes de Tarana Burke : beaucoup d’artistes que Tarek célèbre n’ont jamais eu la reconnaissance majeure.
Une part significant de son travail consiste à exhumer les oubliés.
C’est de la justice musicale.
Ces artistes avaient du talent, de l’intégrité, du groove.
Le fait qu’ils aient été marginalisés par l’industrie ne les rend pas moins dignes d’écoute.
Tarek les remet en lumière.
DJ Tarek a grandi en écoutant les DJ parisiens, des figures pionnières comme DJ Vadim, DJ Dee Nasty, et d’autres radio-libres producteurs.
Ces DJs français ont créé une tradition locale d’excellence radiophonique que Tarek a hérité et perpétué.
La scène radio des années 1990 à Paris était spécifiquement fertile : des stations libres permettaient une créativité non-censurée, des DJs pouvaient construire leur voix personnelle sans formats corporatifs.
Tarek a bénéficié de cet environnement et a contribué à sa préservation.
Bien sûr, les influences majeures viennent de l’autre côté de l’Atlantique : James Brown (le parrain du funk), Marvin Gaye (the philosopher of soul), Earth Wind & Fire (fusion artistes), Stax Records legends (Otis Redding, Wilson Pickett), Philadelphie International Records (Kenneth Gamble, Leon Huff, les producteurs du « Philly Sound »).
Tarek les connaît tous, a probablement écouté tous leurs albums, sait lire les notes de production de leurs disques.
C’est une culture musicale formée dans le détail encyclopédique.
Finalement, une influence capitale : la culture du vinyle et des diggers obsessionnels.
Ceux qui passent leurs samedis matin à fouiller dans des brocantes, des boutiques de vinyles rares, des archives privées.
Tarek en est un parmi les grands : sa discothèque personnelle contient probablement des milliers de disques, soigneusement catalogués, écoutés, evaluées.
Ce rapport aux vinyles n’est pas nostalgique ou sentimental ; c’est méthodique et rigoureux.
Tarek utilise les vinyles comme source primaire, en tant que documents musicaux authentiques, loin des compilations numériques édulcorées.
En 2025, où les algorithmes Spotify nous enferment dans des bulles de recommandations fermées, où TikTok dicte les goûts musicaux de la jeunesse, où le streaming a homogénéisé les sonorités : écouter DJ Tarek est un acte de rébellion douce.
C’est choisir l’authenticité contre l’artificialité.
DJ Tarek offre ce que peu de curateurs offrent : une perspective musicale non-algorithmique, construite par des décennies de savoir-faire, animée par une passion viscérale.
Ses sélections ne vous diront pas « parce que beaucoup l’ont écouté ».
Elles vous disent : « parce que c’est magnifique. »
Pour accéder aux mixes de DJ Tarek et plonger dans son univers sonore :
Syntonisez Funky Pearls Radio sur radiofunk.radio : une programmation 24h/24 curée manuellement, sans algorithmes, juste du groove authentique.
Consultez sa discographie sur Discogs (archives complètes), Apple Music (streaming officiel), Bandcamp (releases indépendantes), Mixcloud (sessions live).
Écoutez son canal YouTube pour les vidéos documentaires et les sessions en direct.
Chaque volume de Funky Pearls est une porte vers un univers spécifique du groove. Vol. 1, Vol. 100, Vol. 2694+ : chacun offre une expérience musicale complète, construite avec intention curatoriale.
Au-delà de l’expérience solitaire d’écoute, rejoindre la communauté des diggers autour de DJ Tarek, c’est partager une vision du monde : que la beauté musicale transcende l’âge, la géographie, le statut commercial.
Sur YouTube, Mixcloud, les commentaires des auditeurs témoignent d’une communauté diverse, multilingue, multigénérationnelle, tous unis par une passion simple : le groove authentique. Vous pouvez la rejoindre.
Il n’y a pas d’âge minimum, pas de « diplôme de digger » requis. Juste une oreille ouverte et un cœur sensible à la beauté musicale.
DJ Tarek From Paris est un maître mélangeur, un curateur, un passeur.
Ses 30 ans de carrière, ses 2694+ volumes de Funky Pearls, ses collaborations avec des légendes internationales, sa radio 24h/24 : tout cela converge vers une simple vérité :
Le groove authentique survit.
Il circule.
Il inspire.
Et il sera toujours là pour ceux qui savent l’écouter.
Découvrez DJ Tarek.
Sintonisez Radiofunk.radio.
Rejoignez la communauté des diggers.
Le funk vous attend.
artistes disco hip hop new jack swing Histoires de club Michael jackson Musique de film
1
play_arrowJackson 5
2
play_arrowJackson 5
3
play_arrowMichael Jackson
4
play_arrowJackson 5
5
play_arrowJackson 5
Copyright Radio Funk - Disco Funk & New Jack.