Duchesse de Barbès

Duchesse de Barbès : la voix libre et flamboyante du funk parisien

Il y a des voix qui ne s’oublient pas.

Des voix qui ne se contentent pas de parler dans le micro, mais qui incarnent tout un état d’esprit.

La Duchesse de Barbès, c’est exactement ça.

Une personnalité solaire, charismatique, et 100 % groove, qui secoue les ondes de Radio Funk avec une audace bien à elle.

Figure aussi mystérieuse que magnétique, elle s’est imposée comme une référence pour les amoureux de funk, de soul et de disco… mais pas que.

Car derrière ce surnom royal et ce ton piquant, se cache une animatrice passionnée, curieuse de tout, et toujours prête à faire résonner la diversité des cultures urbaines et des marges artistiques.

Un personnage, une légende, une attitude

La Duchesse de Barbès n’est pas une duchesse comme les autres.

Elle ne fréquente pas les bals aristocratiques, mais préfère les dancefloors brûlants, les clubs enfumés et les studios de radio où l’on parle vrai.

Son royaume ?

Barbès, bien sûr.

Ce quartier mythique de Paris, carrefour des diasporas, haut-lieu de métissage, de créativité et d’impertinence.

Elle y a grandi, y a dansé, et y a forgé sa voix.

Son surnom est né comme une blague entre amis… mais il est resté.

Parce qu’il lui allait comme un gant : une touche de noblesse dans le parler franc du peuple, une élégance dans la révolte, une autorité naturelle dans le monde du groove.

Duchesse de cœur, duchesse de la rue, duchesse du son.

Une émission culte sur Funky Pearls Radio

Chaque matin de 06h00 à Midi, la Duchesse de Barbès prend l’antenne de Radio Funk pour une émission qui ne ressemble à aucune autre.

Au programme : des sélections pointues entre funk obscur, disco underground, pépites africaines, soul féministe et raretés electro des années 80.

Mais surtout, une voix libre qui commente, raconte, crie, questionne, rit et bouscule.

Chez la Duchesse, on ne zappe pas.

On écoute, on apprend, on danse.

Elle alterne des anecdotes de quartier, des souvenirs personnels, des histoires d’artistes oubliés, des coups de gueule assumés et des déclarations d’amour aux sons qui font vibrer les corps et les esprits.

Son émission, c’est un manifeste radiophonique.

Une manière de rendre hommage aux cultures populaires, aux résistances musicales, aux femmes qui ont marqué l’histoire du funk et aux anonymes qui font le groove au quotidien.

Un ton unique : entre Queen B et Rosa Bonheur

Ce qui fait le sel de la Duchesse de Barbès, c’est son style.

Son franc-parler, son humour, son accent tantôt titi parisien, tantôt international.

Elle peut passer d’une anecdote sur Betty Davis à une réflexion sur l’avenir du vinyl à Barbès, sans jamais perdre son auditeur.

Elle tutoie ses invités comme ses auditeurs, les interpelle avec bienveillance et ironie, et n’a pas peur d’aborder des sujets sérieux : gentrification, place des femmes DJs, racines africaines du funk, transmission intergénérationnelle…

Le tout avec une énergie contagieuse.

Une militante culturelle derrière le micro

Derrière le micro, la Duchesse de Barbès est aussi une passeuse de mémoire.

Elle s’investit pour faire connaître les artistes afro-descendants, les figures oubliées de la soul et du disco, et valorise les scènes locales.

Elle participe à des événements, anime des conférences, collabore avec des collectifs féminins ou queer, et reste très attachée à l’idée de rendre la culture musicale accessible à toutes et tous.

Elle milite pour une radio libre, une radio qui ne copie pas les playlists formatées, une radio qui donne la parole à ceux qu’on n’entend jamais ailleurs.

Son crédo : le funk est politique, le disco est vivant, et la soul est un combat.

Des influences variées, une bibliothèque musicale infinie

La Duchesse de Barbès revendique des influences multiples : de Chaka Khan à Fela Kuti, de Sheila & B. Devotion à Asha Puthli, en passant par des groupes oubliés de boogie français, du zouk-funk antillais ou du raï disco des années 80.

Son iPod (oui, elle en a encore un !) est une mine d’or musicale.

Elle aime les B-sides, les remixes impossibles à trouver, les versions longues avec solo de basse interminable, et les slow jam ultra hot de fin de soirée.

Chaque playlist est construite comme un petit voyage, avec ses escales imprévues et ses détours sensuels.

Une communauté fidèle

Les auditeurs de la Duchesse sont nombreux.

On les reconnaît à leurs commentaires dans le chat de la radio, à leurs dédicaces enflammées, à leurs suggestions de titres obscurs ou leurs messages vocaux.

Beaucoup disent qu’ils ont découvert une nouvelle passion grâce à elle. D’autres affirment que c’est sa voix qui les a sortis de la déprime.

La Duchesse fédère une communauté de grooveurs et grooveuses, de collectionneurs de vinyles, de DJs du dimanche et de curieux en quête de pépites.

Une tribu bigarrée, à son image.

Le mot de la fin

Écouter la Duchesse de Barbès sur Radio Funk : c’est THE expérience.

Une immersion dans un univers à la fois funky, politique, généreux et profondément humain.

Une invitation à danser avec la tête et le cœur, à ouvrir grand ses oreilles, et à laisser entrer la lumière du groove.

Alors branche-toi, monte le son, et laisse la Duchesse t’embarquer dans son monde.

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