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Rory Kaplan et Michael Jackson : Le Duo Magique

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Arrière-plan
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L’essentiel à retenir : Rory Kaplan est le véritable architecte sonore qui a propulsé les concerts de Michael Jackson dans une autre dimension grâce au Fairlight CMI. Ce génie du sampling a réussi l’impensable : faire sonner le live exactement comme l’album studio. Une prouesse technique hallucinante qui a redéfini à jamais l’expérience des tournées mondiales.

Vous êtes-vous déjà demandé quel magicien du son a réussi l’exploit impossible de transposer la perfection des albums studio sur les scènes démesurées du Roi de la Pop ?

On vous balance l’histoire percutante de l’alliance entre rory kaplan michael jackson, ce duo de choc qui a utilisé le Fairlight CMI pour créer une architecture sonore totalement inédite.

Attendez-vous à être bluffé par les secrets de fabrication et les astuces techniques de ce claviériste de génie qui a littéralement redéfini les standards du live pour toute une génération !

  1. Rory Kaplan : l’architecte sonore avant Michael Jackson
  2. Le Victory Tour (1984) : un baptême du feu « démocratique »
  3. Le Fairlight CMI : la révolution sonore au bout des doigts
  4. Bad World Tour (1987-1989) : la vision totale de Michael
  5. Recréer le studio sur scène : l’expertise sonore du Bad Tour
  6. Coulisses d’un groupe d’excellence : anecdotes et dynamique
  7. L’héritage de la collaboration Kaplan-Jackson : un son pour l’éternité

Table of Contents

Rory Kaplan : l’architecte sonore avant Michael Jackson

Un parcours initié dans le jazz-fusion

Rory Kaplan n’était pas qu’un simple musicien de session, c’était avant tout un technicien du son hors pair. Immergé dans l’univers exigeant du jazz-fusion, il a rapidement développé une oreille absolue pour la technologie musicale.

Son expérience aux côtés de Chick Corea a été déterminante pour la suite. Il ne se contentait pas de jouer ; il gérait la maintenance et la programmation des synthétiseurs complexes de Corea, transformant chaque machine en un instrument de précision redoutable.

Cette double casquette, à la fois musicien sensible et ingénieur rigoureux, le rendait unique sur le marché.

rory kaplan michael jackson
Rory Kaplan & Michael Jackson

La maîtrise des synthétiseurs, une compétence rare

Au début des années 80, les synthétiseurs envahissaient les studios, mais peu savaient vraiment les dompter.

La grande majorité des claviéristes se contentaient paresseusement des sons d’usine, sans chercher à comprendre la machine.

Kaplan, lui, ne jouait pas simplement des notes, il sculptait littéralement la matière sonore.

Avec le Fairlight CMI, il créait des textures sur mesure, une compétence en or pour les artistes de funk ou soul cherchant une identité propre.

Son nom circulait vite en coulisses : on le recommandait comme l’homme capable d’extraire n’importe quel son d’une machine.

Comment Kaplan a intégré l’équipe de Michael Jackson

Ce n’est pas Michael qui a décroché son téléphone pour l’appeler directement.

La connexion s’est faite via l’entourage technique, notamment Jermaine Jackson, alors qu’ils préparaient une tournée monstre après ses succès avec Stevie Wonder.

Le clan Jackson cherchait désespérément un expert capable de gérer un arsenal de claviers et de programmer les sons pour reproduire la richesse des albums en live.

Le profil technique de Kaplan s’est imposé pour ce défi.

L’audition n’était pas qu’un test de virtuosité, mais une épreuve de résolution de problèmes techniques complexes.

Les attentes pour le prochain show des Jacksons

Après le raz-de-marée mondial de l’album Thriller, la pression était tout simplement étouffante.

Pour le Victory Tour, le public attendait un spectacle total, digne des plus grandes légendes, comme on en diffuse sur 🎧 https://radiofunk.radio.

Le vrai casse-tête était sonore : comment transposer la production millimétrée de Quincy Jones sur une scène de stade ?

C’est là que l’expertise pointue de Rory Kaplan devenait non pas utile, mais absolument vitale pour la réussite du show.

Le Victory Tour (1984) : un baptême du feu « démocratique »

Une tournée des Jacksons, pas (encore) de Michael Jackson

Il faut remettre les pendules à l’heure : le Victory Tour, ce n’était pas le show solo de celui dont vous lirez la biographie du Roi de la Pop.

C’était une tournée des The Jacksons, une véritable affaire de famille gérée comme une démocratie, selon les dires de Kaplan lui-même.

Ça changeait tout à la dynamique. Contrairement à une machine de guerre solo, ici, les décisions restaient collégiales.

Les frères avaient leur mot à dire sur la setlist et les arrangements, créant une ambiance de travail bien loin de la dictature artistique qu’on pourrait imaginer.

Pour Rory, c’était l’occasion idéale d’observer les rouages du clan et de comprendre comment Michael fonctionnait au milieu de ses frères.

Le rôle précis de Kaplan sur cette tournée

Rory n’était pas seul aux commandes des claviers. Il partageait la scène avec le légendaire Greg Phillinganes.

Si Greg apportait le groove pianistique, Rory, lui, s’occupait de l’architecture sonore.

Leurs rôles étaient parfaitement complémentaires sur scène.

La mission de Kaplan était chirurgicale : la programmation des synthétiseurs.

Il devait gérer ces sons complexes et s’assurer que les textures sonores des albums étaient reproduites fidèlement chaque soir, sans la moindre fausse note technique.

En gros, Phillinganes jouait les claviers classiques, tandis que Kaplan pilotait toute la science sonore derrière.

Les défis techniques d’une production gigantesque

Le Victory Tour était un monstre logistique absolu.

Imaginez des stades immenses remplis de tonnes de matériel à installer et démonter.

Pour les synthétiseurs de 1984, c’était un cauchemar.

Ces machines analogiques détestaient les changements de température et l’humidité.

Le job de Rory consistait aussi à empêcher ces bêtes capricieuses de planter.

Voici ce que ça impliquait concrètement pour lui au quotidien :

  • Programmation et sauvegarde des patchs de synthétiseurs pour chaque chanson.
  • Maintenance quotidienne de l’équipement électronique, souvent capricieux.
  • Coordination avec les autres techniciens pour assurer la cohérence sonore globale.
  • Adaptation des sons en temps réel si un problème survenait.

Le Fairlight CMI : la révolution sonore au bout des doigts

Si le Victory Tour a été un test grandeur nature, c’est l’arrivée d’une nouvelle technologie qui va tout changer.

Une machine qui va devenir la signature de la collaboration entre Rory Kaplan et Michael Jackson.

Qu’est-ce que le Fairlight CMI ?

Le Fairlight CMI, ou Computer Musical Instrument, n’est pas juste un synthé, c’est une station de travail audio numérique.

Une machine hors de prix et ultra-complexe pour l’époque.

Sa fonction principale est l’échantillonnage, le fameux sampling.

Il permet d’enregistrer n’importe quel son (une voix, un bruit, un instrument) et de le jouer sur un clavier.

C’était une avancée technique majeure.

En gros, il a ouvert la porte à une créativité sonore sans limites.

Kaplan, le pionnier du Fairlight sur scène

Beaucoup d’artistes utilisaient le Fairlight en studio, comme Peter Gabriel ou Kate Bush.

Mais l’utiliser en tournée était une autre paire de manches.

C’était un défi logistique.

Kaplan est l’un des premiers à maîtriser la bête pour le live.

Il a compris comment la rendre fiable et l’intégrer dans un setup de tournée.

C’était un pari technique énorme.

Cette expertise a fait de lui l’homme de la situation pour la vision sonore de Michael Jackson.

Le Fairlight n’était pas juste un instrument, c’était une palette sonore infinie. On pouvait tout créer, du son le plus pur au bruit le plus inattendu.

Le séquenceur « Page R » : le cerveau de la machine

Parlons d’une fonction spécifique du Fairlight : le séquenceur « Page R ».

C’était le cœur du système pour la composition et l’arrangement.

Une innovation marquante pour les musiciens.

Son rôle est simple.

Il permettait d’arranger des pistes et des séquences musicales complexes, un peu comme un logiciel de production moderne, mais avec une interface bien plus austère.

C’était le centre nerveux.

La maîtrise de « Page R » était la clé pour programmer les arrangements complexes des chansons de Jackson.

Les outils complémentaires de l’arsenal de Kaplan

Le Fairlight était la pièce maîtresse, mais Kaplan utilisait tout un écosystème de machines.

Il faut donner une vision plus large de son poste de travail.

C’était une véritable tour de contrôle.

L’arsenal de Rory Kaplan aux côtés du Fairlight :

  • Synthétiseurs Synclavier : Un autre monstre de la synthèse numérique, concurrent direct du Fairlight.
  • Yamaha DX7 : Le synthétiseur FM iconique des années 80, pour ses sons cristallins et ses pianos électriques.
  • Séquenceurs MIDI : Pour synchroniser tout cet équipement et déclencher les sons au bon moment.

Bad World Tour (1987-1989) : la vision totale de Michael

Le Roi de la Pop prend le contrôle absolu

Oubliez le compromis permanent du Victory Tour.

C’est fini la démocratie familiale.

Le Bad Tour est la première tournée solo de Michael, et c’est SA vision, à 100%.

Vous voyez le changement radical de méthode ?

Michael est désormais le seul décisionnaire.

Il supervise tout, des arrangements musicaux complexes aux chorégraphies, en passant par les lumières.

L’exigence monte d’un cran.

L’objectif est simple : la perfection absolue, chaque soir. Pas de place pour l’improvisation.

Le Fairlight au cœur du réacteur sonore

Le rôle de Kaplan et du Fairlight devient soudainement central.

La machine n’est plus un simple ajout esthétique, elle est le pivot absolu du son.

Michael Jackson a tout de suite compris le potentiel de la machine.

Il demande à Kaplan de sampler des sons directement depuis les bandes master de l’album Bad.

Le but est une fidélité sonore inégalée.

C’est la clé pour que le live sonne exactement comme le disque.

Personne n’a atteint la magie de Michael Jackson. Il avait une vision tellement claire de ce qu’il voulait, et notre travail était de la rendre réelle.

Comparaison des deux tournées : Victory vs. Bad

Pour bien visualiser les différences majeures, un tableau est la meilleure solution.

Il résume parfaitement les deux ambiances opposées.

Caractéristique Victory Tour (1984) Bad World Tour (1987-1989)
Direction Artistique Collégiale (The Jacksons) Unique (Michael Jackson)
Rôle de Rory Kaplan Programmateur et claviériste d’appoint Architecte sonore principal
Technologie Clé Synthétiseurs analogiques/numériques Fairlight CMI au centre du système
Ambiance « Démocratique », esprit de groupe Dictature du détail, recherche de la perfection
Fidélité au son studio Bonne, mais avec des adaptations live Maximale, grâce à l’échantillonnage des masters

L’évolution de la discographie sur scène

Le Bad Tour se concentre sur les nouveaux succès et les classiques de Michael.

La setlist reflète son émancipation artistique totale et sa confiance absolue.

C’est l’occasion rêvée de revisiter toute sa carrière solo.

On passe des Jackson 5 à Off the Wall, Thriller et bien sûr Bad.

La discographie de Michael Jackson est célébrée dans sa totalité.

Recréer le studio sur scène : l’expertise sonore du Bad Tour

Avec Michael aux commandes et le Fairlight prêt à rugir, le défi du Bad Tour était simple sur le papier, mais monstrueux en pratique : faire sonner le concert exactement comme l’album.

Le sampling des masters : une quête de fidélité absolue

Rory Kaplan ne s’est pas contenté de jouer ses partitions.

Il a eu un accès direct aux bandes multipistes originales des albums, un privilège technique extrêmement rare à ce niveau.

Sa mission consistait à isoler chirurgicalement des sons iconiques, comme un claquement de caisse claire ou un riff de cuivres, pour les charger dans le Fairlight CMI.

Ces « samples » bruts pouvaient ensuite être redéclenchés physiquement sur scène.

Le public n’entendait pas une imitation, mais les véritables textures sonores du disque, jouées en direct.

Des exemples concrets : le son « Bad » en live

Prenez les attaques de cuivres percutantes sur « Bad » ou « Smooth Criminal ».

Vous pensez peut-être que c’était juste des synthétiseurs standards, mais la réalité est bien différente.

Au lieu de simples émulations synthétiques approximatives, c’étaient les échantillons originaux de l’album que Kaplan déclenchait manuellement.

C’est cette précision maniaque qui rendait le son si massif, identique à l’enregistrement studio.

C’était la même logique pour les effets spéciaux issus de l’album Thriller, comme le vent hurlant ou les portes qui grincent, recréés à la perfection.

La gestion des séquences et des clics pour les musiciens

Mais le rôle de Kaplan dépassait la simple texture sonore ; il était le gardien du temps. Avec un show aussi millimétré, mêlant chorégraphies explosives et pyrotechnie, l’erreur de timing n’était absolument pas permise.

C’est lui qui envoyait le fameux « clic », cette piste de métronome, directement dans les oreillettes des musiciens.

Cela garantissait que tout le groupe restait calé sur le même tempo, à la milliseconde près.

L’impact sur les autres musiciens : jouer avec une machine

Pour des virtuoses de ce calibre, jouer asservi à un clic peut sembler frustrant.

Ça tue un peu la spontanéité du live et transforme l’humain en machine.

Pourtant, l’équipe du Bad Tour a accepté cette rigueur militaire.

Ils ont compris que pour servir la vision de Michael Jackson et atteindre cette perfection scénique inégalée, il fallait se plier à la technologie.

Coulisses d’un groupe d’excellence : anecdotes et dynamique

Derrière la machine de guerre technologique et la précision chirurgicale du show, il y avait des humains.

Des musiciens d’exception réunis par un artiste qui ne tolérait que le meilleur.

Une « dream team » de musiciens

Le groupe du Bad Tour était légendaire. Michael n’a pas choisi ses musiciens au hasard.

Il a pris la crème de la crème.

Aujourd’hui, on parle de piliers qui ont marqué l’histoire de la musique :

  • Greg Phillinganes : directeur musical et claviériste, un partenaire de longue date.
  • Jennifer Batten : la guitariste à la chevelure de feu, choisie parmi des centaines de candidats.
  • David Williams : un autre guitariste au groove funk inimitable, présent sur les albums.
  • Ricky Lawson : le batteur au timing d’acier, pilier rythmique du show.

L’exigence de Michael Jackson : pas de place pour l’ego

Kaplan le raconte souvent : malgré leur talent immense, tous les musiciens étaient au service de la vision de Michael.

Il n’y avait pas de place pour les caprices de star ou les solos interminables non prévus.

L’ego restait au vestiaire.

L’objectif commun primait sur les individualités.

C’était une discipline de fer, mais une discipline acceptée car tout le monde respectait le génie du leader et la qualité du spectacle final.

Vous voyez le tableau, une rigueur absolue pour un résultat parfait.

L’anecdote du poulet frit : un moment de cohésion

Rory Kaplan a rapporté une anecdote hilarante qui illustre l’ambiance en tournée.

Elle concerne le guitariste David Williams, qui vouait un culte absolu au poulet frit.

Michael savait s’entourer de personnages hauts en couleur.

Un soir en Floride, Pat Leonard et Jai Winding ont piégé Williams dans sa chambre d’hôtel.

Ils ont caché du poulet gras directement dans ses draps avant de remettre la couette.

Le lendemain, David a simplement répondu qu’il avait « bien mangé ».

Ces moments de rire créaient un lien fort et soudaient le groupe.

La relation professionnelle entre Kaplan et Jackson

Leur relation était basée sur un respect mutuel et une grande confiance.

Michael était le visionnaire, Rory était l’exécutant technique de génie.

C’était une collaboration fluide où chacun excellait dans son domaine pour servir la musique.

Michael expliquait le son qu’il avait en tête, parfois en chantant ou en faisant des bruits.

Kaplan traduisait ces idées en programmation sur le Fairlight.

C’était un dialogue unique. Pour plus de funk, écoutez 🎧 https://radiofunk.radio.

L’héritage de la collaboration Kaplan-Jackson : un son pour l’éternité

Le Bad Tour s’est achevé, c’est vrai.

Mais l’impact de ce qui a été accompli sur scène résonne encore aujourd’hui avec force.

La collaboration entre Rory Kaplan et Michael Jackson n’a pas seulement marqué une époque, elle a totalement redéfini les standards du genre.

Un nouveau standard pour les concerts live

Après le Bad Tour, les attentes du public pour les concerts pop ont radicalement changé.

Le son live devait désormais être aussi parfait et précis que sur l’album studio.

L’intégration poussée de la technologie, des séquences complexes et de l’échantillonnage est devenue la norme absolue pour les grandes productions.

Kaplan et Jackson ont montré la voie à suivre pour dompter ces machines.

Ils ont prouvé que la technologie pouvait servir l’art à une échelle monumentale.

L’influence sur la musique des années 80 et au-delà

Le son du Bad Tour, avec ses samples percutants et ses synthés ciselés, a infusé toute la pop de la fin des années 80.

Beaucoup ont essayé de reproduire cette clarté et cette puissance brute.

L’usage créatif du Fairlight CMI a inspiré une génération entière de producteurs et de musiciens ambitieux.

L’échantillonnage est devenu un pilier incontournable, du hip-hop naissant à l’électro.

Que devient Rory Kaplan après l’aventure Jackson ?

Après une collaboration aussi intense, Kaplan a continué sa carrière sans faiblir.

Il est resté une figure respectée et incontournable dans le monde exigeant de la musique live.

Il a travaillé avec d’autres artistes comme Donny Osmond et a continué à partager son expérience, notamment lors de conférences où il revient sur cette période dorée.

Son nom reste indissociable de cette révolution sonore.

Il est devenu un gardien de la mémoire de cette époque technique et musicale.

La magie de Michael Jackson : un témoignage unique

Le témoignage de Kaplan est précieux, croyez-moi.

Il offre une vue de l’intérieur, sans filtre, sur le processus créatif de l’un des plus grands artistes de tous les temps.

Il décrit un Michael Jackson travailleur acharné, visionnaire, exigeant mais toujours juste.

Un portrait loin des rumeurs qui ont souvent entouré Michael Jackson, qui se concentre sur l’essentiel : la musique.

Pour plonger encore plus dans cet univers groove, branchez-vous : 🎧 https://radiofunk.radio.

Franchement, l’histoire de Rory Kaplan et Michael Jackson, c’est juste juste dingue !

Ce duo a totalement révolutionné le live avec le Fairlight.

Ils ont prouvé qu’on pouvait amener le studio sur scène avec une précision chirurgicale.

Un héritage sonore incroyable qui résonne encore aujourd’hui dans chaque grand show pop.

Chapeau l’artiste

FAQ

Qui est Rory Kaplan et quel rôle a-t-il joué auprès de Michael Jackson ?

Franchement, Rory Kaplan n’est pas un simple musicien, c’est un véritable architecte du son ! Après avoir fait ses gammes dans le jazz-fusion exigeant avec Chick Corea, il est devenu une pièce maîtresse dans l’univers des Jackson. Il a d’abord géré la programmation complexe des synthés sur le Victory Tour, mais c’est vraiment sur le Bad Tour qu’il a pris une dimension incroyable.

Sur cette tournée mythique, il était littéralement le garant de la vision sonore de Michael. Son job ? Utiliser la technologie pour que le son live soit aussi pur et percutant que celui de l’album. Sans sa maîtrise technique et son oreille absolue, la magie n’aurait pas été la même, je te le garantis !

C’est quoi le Fairlight CMI et pourquoi c’était une révolution ?

Imagine un peu le truc : dans les années 80, le Fairlight CMI, c’était carrément de la science-fiction !

Ce n’était pas juste un clavier, mais une station de travail monstrueuse qui permettait de « sampler » (échantillonner) n’importe quel son. Rory Kaplan était l’un des rares génies à savoir dompter cette bête pour le live.

Grâce à cette machine de dingue, Rory pouvait prendre des sons directement des bandes masters des albums comme des cuivres ou des bruits de verre et les rejouer sur scène. C’est ça qui a permis de recréer le son « studio » parfait pendant les concerts.

Une vraie révolution technologique au bout des doigts !

Quelle est la différence majeure entre le Victory Tour et le Bad Tour ?

C’est le jour et la nuit, crois-moi ! Le Victory Tour, c’était encore une affaire de famille, une sorte de « démocratie » où les frères Jackson prenaient les décisions ensemble. Mais pour le Bad Tour ? Là, on change de galaxie ! Michael a pris le contrôle total et absolu.

Pour Rory Kaplan et l’équipe, ça voulait dire s’adapter à la vision unique d’un seul homme. Fini les compromis, tout devait être calé au millimètre pour atteindre la perfection exigée par le Roi de la Pop. C’était une pression énorme, mais c’est ce qui a donné ce spectacle légendaire.

Comment Michael Jackson travaillait-il avec ses musiciens comme Rory Kaplan ?

On entend souvent tout et son contraire, mais la réalité décrite par Rory est fascinante ! Michael était un bosseur acharné, un perfectionniste qui ne laissait rien au hasard. Il avait le son dans la tête et comptait sur l’expertise de Rory pour le faire sortir des machines. Il fallait que ça sonne « comme le disque », point barre.

Mais attention, ce n’était pas un robot ! Rory raconte aussi des moments super humains, comme ce soir où Michael a fait livrer du poulet frit pour toute l’équipe. Au-delà de l’exigence pro, il y avait un vrai respect et une ambiance de famille.

C’est ça, la classe MJ !

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