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Ce qu’il faut retenir : fruit d’une discipline militaire, les Jackson 5 ont transformé la soul en or pur avant de s’émanciper pour contrôler leur son. C’est cette audace qui a façonné la pop moderne et lancé Michael. Un exploit dingue reste gravé dans l’histoire : c’est le seul groupe à avoir classé ses quatre premiers titres directement numéro 1 !
On a tous vibré sur les tubes légendaires, mais connaissez-vous vraiment l’histoire impitoyable et le talent brut qui se cachent derrière la magie des Jackson Five ?
De la discipline de fer imposée par Joe à Gary jusqu’au triomphe planétaire sous les projecteurs de la Motown, on retrace pour vous le parcours hallucinant de cette famille qui a littéralement inventé la pop moderne.
Préparez-vous à redécouvrir une saga musicale explosive, entre sacrifices déchirants et groove éternel, qui continue de faire danser la planète entière des décennies plus tard.
Table of Contents
ToggleTout débute en 1964 dans la grisaille industrielle de Gary, Indiana, bien loin des projecteurs d’Hollywood.
À l’origine, le groupe se nomme « The Jackson Brothers » et s’articule autour des trois aînés : Jackie, Tito, et Jermaine.
La dynamique change radicalement lorsque les cadets, Marlon et Michael, intègrent la formation.
Joe Jackson, musicien frustré par ses propres échecs, détecte leur potentiel et s’impose comme manager, instaurant une discipline quasi militaire dès leur plus jeune âge.
Ils se font les dents sur le rude « Chitlin’ Circuit », enchaînant sans relâche les concours de talents obscurs et les clubs locaux.
La méthode de Joe Jackson ne laisse aucune place au hasard.
Après l’école, il impose des répétitions intensives qui s’étirent sur des heures, sacrifiant toute vie sociale.
Il n’y a pas d’espace pour une enfance normale, seul le travail acharné et la quête de perfection comptent.
Cette excellence a un coût : une pression psychologique et physique constante, souvent matérialisée par la redoutée ceinture paternelle.
Sans cautionner ces méthodes, il faut admettre que ce contexte brutal a forgé la résilience nécessaire pour survivre dans cette industrie impitoyable.
Cette dureté a sculpté de véritables bêtes de scène.
Leur professionnalisme effrayant […] leurs premières victoires.
Peu de gens le savent, mais avant la gloire mondiale, le groupe a signé chez le label local Steeltown Records en 1967.
C’est là qu’ils gravent « Big Boy », leur premier single, capturant une énergie brute.
L’histoire devient encore plus intrigante avec l’existence d’enregistrements sous le nom improbable de « The Ripples & Waves Plus Michael ».
Ces 45 tours sont aujourd’hui des pièces de collection quasi introuvables que les passionnés s’arrachent à prix d’or.
Pour comprendre l’alchimie de cette époque, il faut revenir aux architectes de ce son :
Après avoir fait leurs armes dans l’ombre, la signature avec le plus grand label de musique noire de l’époque va tout changer.
C’est le début d’une nouvelle ère pour le groupe star de radiofunk.radio.
En 1968, tout bascule avec la signature chez Motown Records.
C’est Gladys Knight ou Bobby Taylor qui force la main à Berry Gordy pour les auditer.
Le patron du label finit par valider ce choix historique.
Direction Detroit où le label prend le contrôle total de leur image et de leur son.
Ils inventent même le mythe selon lequel Diana Ross les a découverts.
C’est une stratégie marketing absolument redoutable.
Ce contrat marque surtout la naissance officielle du nom The Jackson 5, remplaçant leurs anciennes appellations.
Vous ne réalisez peut-être pas l’ampleur du séisme provoqué à l’époque.
Les Jackson Five deviennent le premier groupe de l’histoire à placer ses quatre premiers singles en tête du Billboard Hot 100. C’est un succès foudroyant et totalement inédit.
Cette série commence avec la bombe « I Want You Back » en 1969. Elle continue avec « ABC », « The Love You Save », et se termine par « I’ll Be There » en 1970.
Leur son était une explosion de joie contagieuse, un mélange parfait de soul, de funk et de pop enfantine qui a transcendé toutes les barrières raciales et culturelles de l’époque.
On appelle ce style le « bubblegum soul », une recette magique.
C’est calibré par les compositeurs de Motown, The Corporation, pour être techniquement irrésistible à l’écoute.
La « Jacksonmania » déferle alors violemment sur le globe entier.
On voit apparaître des produits dérivés, des dessins animés et des tournées mondiales à guichets fermés.
Ils s’imposent comme les idoles absolues pour la jeunesse.
Au centre, le charisme du jeune Michael Jackson écrase tout.
Sa voix et ses pas de danse captivent déjà toutes les attentions.
Mais la machine à tubes bien huilée de Motown commence à montrer ses limites pour des artistes qui grandissent et veulent explorer de nouveaux horizons.
Au fil des albums, le son des frères Jackson change radicalement, s’éloignant de la pop sucrée des débuts.
Le « bubblegum soul » laisse progressivement place à des sonorités plus lourdes, résolument funk et disco.
Écoutez des titres comme « Dancing Machine » ou « Get It Together », le virage est net et percutant.
Les frères, en particulier Michael et Jermaine, ne veulent plus être de simples exécutants et commencent à s’impliquer davantage dans l’écriture.
Sur scène, l’énergie devient explosive, trahissant l’influence majeure d’artistes comme James Brown et Sly and the Family Stone sur leur musique et leurs performances.
En 1971, Michael n’a que 13 ans, mais Motown flaire le bon coup et lance sa carrière solo.
C’est une stratégie purement commerciale pour capitaliser sur sa popularité démentielle, tout en le gardant bien au chaud au sein du groupe.
Et ça marche fort avec des premiers succès comme « Got to Be There » qui inondent les ondes.
Mais c’est surtout la balade « Ben » qui rafle la mise, devenant sa première chanson n°1 en solo.
Cette double exposition a tout changé pour le jeune prodige.
Si vous analysez la carrière solo de Michael Jackson, vous verrez que cette période a préparé le terrain pour son futur statut de superstar mondiale.
Mais derrière les sourires de façade, les frustrations du groupe grandissent vite.
Ils veulent écrire et produire leurs propres chansons, sauf que Berry Gordy et Motown refusent catégoriquement de leur laisser ce contrôle créatif.
Le problème n’est pas qu’artistique ; les royalties versées par le label sont également une source majeure de conflit.
Les frères estiment, à juste titre, ne pas toucher une part juste des revenus colossaux qu’ils génèrent pour la maison de disques.
Ces tensions artistiques et financières deviennent intenables et vont mener à une décision radicale : quitter le label qui les a rendus célèbres.
La quête de liberté artistique pousse la fratrie à prendre l’une des décisions les plus risquées de sa carrière : tourner le dos à Motown pour enfin voler de ses propres ailes.
Tout bascule le 28 mai 1975, une date fatidique. Les frères claquent la porte et signent chez Epic/CBS Records, le rival direct.
Vous imaginez le séisme dans l’industrie ?
C’est un pari totalement fou.
La riposte de Berry Gordy est brutale et immédiate.
Motown attaque le groupe en justice et confisque le nom légendaire « The Jackson 5 ».
Ils pensaient les briser, mais c’était mal connaître le clan.
C’est un coup dur, certes, mais froidement calculé.
Pas le choix, il faut se réinventer vite.
Adieu le chiffre 5, bonjour The Jacksons.
Une nouvelle identité pour une nouvelle ère.
Mais il y a un hic majeur. Jermaine Jackson, marié à Hazel Gordy, la fille du patron, refuse catégoriquement de partir.
Tiraillé entre loyauté familiale et alliance maritale, il reste fidèle à Motown pour sa carrière solo.
Un vrai déchirement.
La nature a horreur du vide, non ?
Le petit dernier, Randy Jackson, qui gérait déjà les percussions en tournée, monte officiellement en grade pour le remplacer.
Il n’a que 14 ans, mais quel talent !
Voici donc la nouvelle équipe de choc : Jackie, Tito, Marlon, Michael et Randy.
Une dynamique inédite s’installe, plus brute, plus mature.
La machine est relancée, prête à tout écraser sur son passage.

Pourquoi tout ce grabuge ?
Pour le Graal absolu : le contrôle créatif.
Chez Epic, fini les marionnettes.
Les frères peuvent enfin écrire et produire leurs propres sons sans rendre de comptes.
C’est ça, la vraie victoire.
Le résultat ne se fait pas attendre.
Le groupe délaisse la pop sucrée pour s’orienter vers un son disco-funk ravageur.
D’ailleurs, si vous aimez ce groove, jetez une oreille aux artistes disco-funk qui ont marqué cette époque dorée.
C’est le début d’une période d’expérimentation intense et nécessaire.
Ils gagnent en maturité et prouvent qu’ils sont de vrais musiciens, bien loin de la formule pop de leurs débuts.
Libérés de leurs chaînes, The Jacksons sont enfin prêts à prouver au monde entier qu’ils sont bien plus qu’un simple boys band pour adolescents.
L’année 1978 marque un tournant décisif avec la sortie de l’album Destiny.
C’est le premier disque presque entièrement écrit et produit par les frères Jackson eux-mêmes, affirmant ainsi leur indépendance artistique.
Cet opus regorge de hits incontournables, comme l’explosif « Shake Your Body (Down to the Ground) » qui secoue les pistes de danse.
Le titre « Blame It on the Boogie » s’impose également, devenant instantanément un classique du disco-funk.
Ils enfoncent le clou avec l’album Triumph en 1980, qui confirme leur statut de superstars.
Des morceaux comme « Can You Feel It » et « Lovely One » dominent alors les ondes.
Pendant cette période faste, Michael travaille d’arrache-pied en parallèle sur son projet solo avec le légendaire Quincy Jones.
En 1979, il sort Off the Wall, un succès critique et commercial phénoménal qui redéfinit la soul.
Son succès solo commence inévitablement à éclipser celui du groupe historique.
Il se transforme sous nos yeux en icône planétaire, devenant le futur Roi de la Pop.
Cette ascension fulgurante est au cœur de sa légende et reste un moment clé quand on évoque la vie de Michael Jackson.
C’est l’instant précis où le prodige dépasse ses maîtres.
Pour clarifier l’évolution du groupe, cette section va synthétiser les deux grandes périodes de leur carrière.
Vous verrez que le changement de label a radicalement transformé leur identité sonore et leur liberté.
| Caractéristique | The Jackson 5 (1969-1975) | The Jacksons (1976-1989) |
|---|---|---|
| Label | Motown Records | Epic/CBS Records |
| Membres Clés | Jackie, Tito, Jermaine, Marlon, Michael | Jackie, Tito, Marlon, Michael, Randy (Jermaine absent) |
| Contrôle Créatif | Limité (Compositeurs de Motown) | Total (Écriture et production par le groupe) |
| Son Dominant | Bubblegum Soul, R&B, Pop | Disco, Funk, Soul, Pop |
| Album emblématique | Diana Ross Presents The Jackson 5 | Destiny / Triumph |
| Hit Marquant | « I Want You Back » | « Shake Your Body (Down to the Ground) » |
En 1983, le monde s’arrête pour regarder l’émission spéciale Motown 25: Yesterday, Today, Forever.
C’est un moment historique pour la musique noire américaine.
L’attente autour de cet événement télévisé était tout simplement colossale.
Imaginez le délire : pour la première fois depuis des lustres, les six frères sont réunis sur scène.
Jermaine rejoint enfin le groupe pour un medley mémorable.
La magie opère immédiatement.
C’est aussi ce soir-là que Michael balance son premier moonwalk en public.
Un instant suspendu qui a marqué l’histoire à jamais.
Ensuite débarque l’album Victory en 1984, le seul disque réunissant les six frères.
Pourtant, soyons honnêtes, c’est plus une collection de titres solos qu’un vrai projet de groupe.
L’unité de façade commence à se fissurer.
Ils enchaînent avec le Victory Tour, une tournée gigantesque de 55 concerts dans des stades pleins à craquer.
C’est un succès commercial immense aux USA.
Mais en coulisses, l’ambiance est minée par des tensions internes.
Les critiques s’énervent sur le prix élevé des billets.
On sent bien que la tournée sert surtout à promouvoir la carrière solo de Michael.
Le couperet tombe à la fin du Victory Tour : Michael Jackson annonce officiellement son départ du groupe.
Il veut désormais se consacrer exclusivement à sa carrière solo.
C’est un choc pour les fans du monde entier.
Peu de temps après, c’est au tour de Marlon Jackson de quitter le groupe.
Il souhaite se lancer dans ses propres projets loin de la famille.
L’hémorragie continue et fragilise la structure du clan.
Le groupe se retrouve à quatre : Jackie, Tito, Jermaine et Randy.
Ils sortiront un dernier album, 2300 Jackson Street en 1989, avant de se séparer.
Retrouvez leurs hits sur 🎧 radiofunk.radio.
L’aventure s’est peut-être arrêtée, mais l’onde de choc, elle, résonne encore aujourd’hui.
On parle d’un héritage colossal qui a totalement redéfini les règles du jeu musical.
Voici pourquoi ils restent les patrons, accompagnés de nos pépites favorites à écouter en boucle.
Vous réalisez l’ampleur du séisme ?
Ils ont écoulé plus de 150 millions de disques sur la planète, un chiffre vertigineux.
Sans eux, les boy bands actuels et la pop moderne n’auraient simplement pas de modèle.
La gloire officielle a rapidement suivi le succès populaire.
Ils ont reçu leur étoile sur le Hollywood Walk of Fame en 1980.
Ensuite, le prestigieux Rock and Roll Hall of Fame les a immortalisés en 1997.
Plus que des musiciens, ils étaient un symbole d’espoir et de réussite pour la communauté afro-américaine, prouvant que le talent pouvait briser toutes les barrières.

C’est le moment de monter le volume avec cette sélection subjective et passionnée de la rédaction de Radio Funk.
Chaque titre ci-dessous est un véritable monument de la soul, du funk et de la pop.
Des décennies plus tard, cette musique n’a pas pris une seule ride.
C’est dingue comme leur énergie brute et leur groove continuent d’inspirer les nouvelles générations.
Ça vous oblige littéralement à bouger.
Vous voulez creuser le sujet plus en profondeur ?
Allez jeter un œil à la discographie des Jackson Five sur notre site.
C’est l’archive ultime pour comprendre leur trajectoire.
À la rédaction de Radio Funk, on restera fans à jamais.
Et bonne nouvelle : tous leurs classiques sont en écoute sur notre webradio ! 🎧 https://radiofunk.radio/
Quelle épopée incroyable !
Franchement, les Jackson 5 ont marqué l’histoire de la musique au fer rouge.
De leurs débuts modestes à la gloire mondiale, leur héritage est juste colossal.
Je ne me lasse jamais de réécouter leurs tubes, c’est de la pure magie !
Allez, monte le son et laisse-toi emporter par ce groove indémodable.
Alors, la dream team qui a tout déclenché à Gary, c’est une affaire de famille sacrée !
Au tout début, on avait les trois aînés : Jackie, Tito et Jermaine.
Mais la magie a vraiment opéré quand les deux petits derniers, Marlon et le prodige Michael, ont rejoint la bande.
C’est ce « club des cinq » légendaire qui a conquis la planète.
Plus tard, quand ils sont devenus The Jacksons, le petit frère Randy est monté à bord pour remplacer Jermaine.
Une vraie dynastie, je vous dis !
Ça ne nous rajeunit pas, tout ça !
Ces gars-là ont commencé tout minots, Michael n’avait même pas 10 ans à leurs débuts.
Aujourd’hui, les frères survivants sont de vénérables septuagénaires (ou presque) nés dans les années 50.
Même s’ils ont pris de l’âge, leur musique, elle, n’a pas pris une seule ride et garde une énergie de dingue !
C’est là que l’histoire devient folle !
Au départ, Jermaine assurait pas mal de parties vocales, mais très vite, c’est le jeune Michael Jackson qui a volé la vedette.
Avec sa voix d’ange et son charisme hallucinant pour un enfant, il est devenu le leader incontesté du groupe.
Jermaine restait un co-lead solide, mais soyons honnêtes : quand Michael prenait le micro, c’était une autre dimension.
C’est l’éternelle histoire des groupes mythiques : un mélange de soif de liberté et d’ambitions personnelles.
D’abord, ils ont quitté Motown parce qu’ils voulaient écrire leurs propres chansons, ce que le label refusait.
Ensuite, dans les années 80, la carrière solo de Michael est devenue tellement stratosphérique (merci Thriller !) qu’elle a fini par éclipser le groupe.
Après la tournée Victory, chacun a voulu suivre sa propre route.
C’est la note tragique de cette saga incroyable.
On a perdu l’âme du groupe, Michael Jackson, le Roi de la Pop, en 2009.
Sa disparition a été un choc planétaire qui a laissé un vide immense.
C’était lui le cœur battant de la formation, et même si les frères ont continué à honorer sa mémoire sur scène, rien ne sera plus jamais comme avant sans lui.
Au début, chez Motown, les frères n’avaient pas leur mot à dire !
C’était une équipe de compositeurs de choc appelée « The Corporation » qui pondait les tubes comme ABC ou I Want You Back.
C’était frustrant pour eux !
Heureusement, quand ils ont signé chez Epic et sont devenus « The Jacksons », ils ont enfin pris le contrôle et ont composé leurs propres pépites disco-funk.
Et là, ils ont prouvé à tout le monde qu’ils étaient de vrais musiciens complets.
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