À la fin des années 1980, le new jack swing émerge en mêlant R&B mélodique, funk groovy et énergie brute du hip-hop.
Teddy Riley, surnommé son « roi », en devient l’architecte en fusionnant douceur vocale et beats agressifs.
Ce genre incarne une rupture culturelle en associant des mélodies suaves à des rythmiques électroniques, marquant une évolution décisive dans la musique noire américaine.
Le son repose sur 5 éléments clés :
Keith Sweat lance le mouvement en 1987 avec « I Want Her », premier hit fondateur.
Bobby Brown propulse le genre avec « My Prerogative », tandis que Teddy Riley redéfinit le populaire via Dangerous (1991) de Michael Jackson, album le plus vendu du genre (30 millions d’exemplaires). Le groupe Guy, formé par Riley, contribue à sa diffusion avec des classiques comme « Groove Me ».
Aujourd’hui, DJ Naizdy et Funky Pearls redonnent vie à ces sons rétro-futuristes via des sets électriques et des mixes inédits.
Écoutez le meilleur du new jack swing en redécouvrant les classiques de Guy et Blackstreet, ou revisités par des producteurs modernes qui puisent dans cet héritage pour des tracks actuels.
Le New Jack Swing naît à la fin des années 1980 à Harlem, mélangeant audacieusement R&B, hip-hop et funk. Teddy Riley, visionnaire derrière le mouvement, révolutionne la production musicale en introduisant un rythme syncopé inspiré de James Brown et Michael Jackson.
Son groupe Guy pose les bases du genre avec un premier album enregistré en live, mêlant beats épurés et voix suaves d’Aaron Hall.
Dès 1987, Keith Sweat catalyse le succès commercial avec Make It Last Forever, produit en partie par Riley, dont le single I Want Her devient un classique.
Bobby Brown propulse le genre au firmament en 1988 avec Don’t Be Cruel, album phénomène porté par le titre iconique My Prerogative.
Ce mélange de bravade hip-hop et de mélodies R&B incarne l’essence même du New Jack Swing.
Parallèlement, Jimmy Jam & Terry Lewis préparent le terrain avec Control de Janet Jackson (1986), fusionnant électro, funk et rap.
Le son de Minneapolis, marqué par des rythmiques synthétiques, inspire Teddy Riley pour affiner sa formule.
De 1988 à 1993, le genre domine les ondes.
Guy cartonne avec Groove Me, tandis que Rhythm Nation 1814 de Janet Jackson (1989) étend le mouvement.
En 1991, Dangerous de Michael Jackson, co-produit par Riley, s’écoule à 30 millions d’exemplaires, marquant l’apogée du genre.
Des hits comme Poison de Bell Biv DeVoe (1990) ou Hold On d’En Vogue (1990) incarnent sa diversité.
Cependant, les années 1990 voient le déclin s’amorcer avec l’émergence de sons plus sombres (Dr. Dre, Mary J. Blige) et l’évolution du style vers la pop.
Aujourd’hui, DJ Naizdy et Funky Pearls ressuscitent ces sons légendaires via des mix dédiés.
Leur travail redonne vie aux hits des années 90 et inspire une nouvelle génération d’artistes. Pour (re)découvrir l’énergie brute du New Jack Swing, écoutez le player radio officiel et revivez les classiques qui ont forgé une ère musicale inoubliable.
Le New Jack Swing, né de la fusion entre hip-hop et R&B, a redéfini la musique urbaine.
Teddy Riley, figure centrale, a imposé ce son hybride avec des beats de Roland TR-808, mélodies synthétisées et voix tempérées.
Bobby Brown, Keith Sweat et Bell Biv DeVoe ont cristallé ce mouvement, ressuscité par DJ Naizdy et Radio Funk.
Artiste | Titre Incontournable | Année | L’élément clé New Jack Swing |
---|---|---|---|
Bobby Brown | My Prerogative | 1988 | Production de Teddy Riley, mélange d’attitude hip-hop et de mélodies R&B |
Guy | Groove Me | 1988 | Rythmes syncopés et énergie brute, précurseur du genre |
Bell Biv DeVoe | Poison | 1990 | Signature du « hip-hop smoothed out on the R&B tip » |
Tony! Toni! Toné! | Feels Good | 1990 | Combinaison d’instruments funk live et production NJS sophistiquée |
Wreckx-n-Effect | Rump Shaker | 1992 | Sample emblématique sur un beat club lourd |
Michael Jackson | Remember the Time | 1992 | Équilibre entre NJS et succès pop mondial |
SWV | I’m So Into You | 1992 | Harmonies vocales R&B sur rythmique NJS entraînante |
DJ Naizdy et Funky Pearls redonnent vie à ces classiques avec des reworks modernes.
Leur programmation sur Radio Funk montre comment ce genre, né des expérimentations de Teddy Riley, a façonné la musique actuelle. Écoutez ces sons cultes en direct pour une nouvelle génération.
Le New Jack Swing incarne le groove des années 1980-90.
Derrière les hits de Teddy Riley, Keith Sweat ou Bobby Brown, une alchimie marie funk et innovations électroniques.
La Roland TR-808 a posé les bases du genre avec sa grosse caisse profonde et son snare synthétique.
Sa rythmique syncopée définissait le « swingbeat ».
Pourtant, le son marquant de « Poison » (Bell Biv DeVoe) vient d’un sample de James Brown via l’E-mu SP-1200, illustrant la créativité de l’époque.
L’E-mu SP-1200 a révolutionné la production en découpant des breaks comme « Funky Drummer ».
Ces samples, avec des vocal stabs, généraient un son « coupé-collé ».
Teddy Riley utilisait cette méthode pour mêler rap et mélodies R&B, exploitant les racines funk.
Le Yamaha DX7 et le Korg M1 ont façonné les basses veloutées et sons synthétiques.
Le DX7 offrait des textures claires, le M1 apportait des pads riches.
Utilisés en mode « usine », ils incarnaient le mariage entre modernité et chaleur soul.
Ces outils ont fusionné funk, hip-hop et R&B. Aujourd’hui, DJ Naizdy et Funky Pearls redonnent vie à ces sonorités.
Découvrez leur revival New Jack Swing en direct pour ressentir cette ère dorée.
Le New Jack Swing n’était pas qu’un genre musical.
Né à Harlem dans les années 1980, ce mélange audacieux de hip-hop, R&B et funk a façonné une génération.
Derrière ses rythmiques syncopées et ses synthés marquants, ce mouvement a redéfini la culture populaire, influençant danse, mode et cinéma.
Les artistes comme Teddy Riley, Keith Sweat et Bobby Brown, avec des tubes comme My Prerogative, ont jeté les bases du R&B moderne et du Hip-Hop Soul.
Le genre a inspiré Mary J. Blige, dont les samples NJS ont marqué le début de sa carrière. Aujourd’hui, son empreinte persiste.
Derrière ses battements hypnotiques, le New Jack Swing incarne une révolution culturelle.
Pour redécouvrir ses classiques, écoutez les mixes de DJ Naizdy et des Funky Pearls, qui perpétuent cet héritage avec passion.
Si le new jack swing ne domine plus les hit-parades, sa flamme brûle encore grâce à des passionnés.
Radio Funk incarne cette relève, offrant une programmation centrée sur les classiques et pépites oubliées de l’âge d’or.
Aucun mélange avec le R&B contemporain ici : chaque séance est une plongée dans les beats syncopés et claps compressés qui ont marqué les années 80-90.
À la manœuvre, DJ Naizdy anime chaque samedi soir une émission culte sur Funky Pearls Radio.
Ses sets mêlent tubes de Teddy Riley, pionnier du genre, à des perles de Bobby Brown ou d’un jeune Pharrell Williams.
Entre harmonies vocales épurées et instrumentations typiques, il recrée l’ambiance des soirées où le Running Man régnait en maître.
Pour une immersion totale dans ce son vintage, sans altération commerciale, cliquez ici pour lancer le player de Radio Funk.
Une connexion stable et l’esprit groove suffisent pour rejoindre ce club virtuel où funk, hip-hop et R&B fusionnent encore aujourd’hui.
Michael Jackson a intégré le New Jack Swing sur son album Dangerous (1991), produit par Teddy Riley, figure centrale du genre. Le titre Remember the Time incarne parfaitement cette fusion : des beats lourds de la TR-808, des synthés vintages et des harmonies vocales sophistiquées. Bien que Jackson n’ait pas été un pionnier du mouvement, ce projet a contribué à propulser le son NJS sur la scène mondiale, marquant une ère où le R&B et le hip-hop se rencontraient pour créer une nouvelle dimension pop.
Le New Jack Swing n’est pas mort, il évolue ! Bien que son âge d’or ait eu lieu entre 1988 et 1993, son ADN résonne dans des œuvres modernes. Bruno Mars, avec 24K Magic, ou des producteurs comme Pharrell Williams (The Neptunes) revisitent ses codes : beats énergiques, samples rétro et mélodies accrocheuses. Même la K-Pop, avec des groupes comme BTS ou EXO, s’inspire de ses structures rythmiques. Sur Radio Funk, DJ Naizdy met en lumière ces ponts entre passé et présent, prouvant que le NJS reste une source d’inspiration inépuisable pour les créateurs audacieux.
La légende raconte que Prince a décliné la collaboration sur Don’t Be Weird, un titre initial d’HIStory, mais c’est surtout Cloud 9 des Time (groupe proche de Prince) qui a influencé le NJS. Quant à Remember the Time, produit par Teddy Riley, il n’a aucun lien direct avec Prince. Cependant, leur rivalité artistique a alimenté les spéculations : deux géants d’esthétiques opposées, l’un ancré dans le funk progressif, l’autre pionnier d’un mélange osé entre R&B et hip-hop.
Le nom « New Jack Swing » naît en 1987 sous la plume de Barry Michael Cooper. « New Jack » vient du slang de Harlem, désignant un jeune homme ambitieux, urbain et streetwise. « Swing » évoque la pulsation syncopée des beats, héritée du hip-hop et du jazz. Ensemble, ils cristallisent l’esprit du genre : un son moderne, assumant ses racines noires et son audace de mixer les influences. Teddy Riley, en façonnant ce style, a donné naissance à une révolution culturelle, bien plus qu’un simple courant musical.
Le film New Jack City (1991) et sa bande-son sont des témoins emblématiques de l’ère NJS, mais « Le Retour du Mack » (morceau de Maxi Priest) n’appartient pas directement au genre. Cependant, la connexion est réelle : les deux incarnent l’énergie urbaine des années 90. Le terme « Mack », évoquant le mythe du playboy ou du gérant de prostituée, reflète les thèmes de la culture hip-hop, souvent présents dans les paroles NJS. Aujourd’hui, ces références ressurgissent dans des séries comme Wu-Tang: An American Saga, mêlant nostalgie et modernité.
Aucun lien entre le New Jack Swing et Terri Runnels, figure du catch WWE. Ici, « New Jack » est né à Harlem, pas dans les rings de la WWF ! Le genre puise ses racines dans les ghettos américains, loin des lumières du spectacle sportif. C’est une confusion possible, mais le terme reste intrinsèquement lié à la musique, symbolisant l’union du R&B et du hip-hop, pas à la carrière d’une catcheuse. DJ Naizdy et Radio Funk vous guident dans les vraies origines de ce son.
Le New Jack Swing vit une seconde jeunesse dans les studios d’aujourd’hui. Des artistes comme Daniel Caesar ou H.E.R. revisitent ses harmonies vocales, tandis que des producteurs comme Kaytranada s’inspirent de ses rythmiques. Le sample de la TR-808, les synthés Roland D-50 ou le « gated snare » sont réutilisés dans des tubes actuels, de Blame It de Swae Lee à Leave the Door Open de Silk Sonic. Sur Radio Funk, DJ Naizdy décortique ces tendances dans ses mixes, prouvant que le NJS reste une source d’innovation, même trois décennies après sa naissance.